La suite?
bah, c'est ici maintenant!

Attention, c'est public!

Déçue de ne pas avoir pu assister à une des représentations en 2005, j'ai cherché en vain ce ballet sur internet jusqu'à tomber dessus au hasard vendredi alors que j'étais sensée travailler sur la programmation des ballets de la prochaine saison au Théâtre de la Ville. Ce ballet, si on peut lui donner vraiment ce nom, est "Véronique Doisneau" de Jérôme Bel.

Et donc, je l'ai regardé au boulot (oh, c'est mal, très mal), avec mes écouteurs...l'air de rien...et j'ai du retenir très fort mes larmes, oui, très très fort tellement c'est émouvant, prenant et déroutant. La danse n'aura plus jamais la même saveur pour moi.

http://82.238.77.78/jeromebel/index1.asp
http://www.catalogueraisonne-jeromebel.com/

Alors, en ce samedi matin d'un week-end qui est loin de s'annoncer estival, parlons un peu lecture car il n'y a pas que la couture dans la vie!

D'humeur cœur de chou en ce moment, j'ai lu avec délectation ce petit roman (trop court à mon goût):

"Le mec de la tombe d'à côté" rappelle comme il est bon de tomber amoureux et de tout faire pour le rester. D'oublier ses préjugés et de faire tomber les barrières que l'on s'invente. Le récit alterne entre les monologues de chacun des protagonistes et donne ainsi l'avis des dits amoureux (un coup féminin, un coup masculin) sur les événements et les non-événements qui se jouent. J'avais envie que l'histoire dure encore et encore. Mon petit cœur de chou aimerait bien lire la suite de l'amour de ces deux-là !

Et en ce moment, je lis ça:
                        
L'un dans le métro, et l'autre au creux de la couette le soir... je vous livre mon avis (déjà acquis) dès que, dès que...

Aussitôt dit, aussitôt fait !!!

Grâce à ce dimanche pluvieux, j'ai cousu ma tunique Suzanne Eloise !
Forte des mes erreurs d'hier, j'ai modifié directement le patron et choisi de faire des manches courtes...j'attends le soleil maintenant! Vraiment, le Liberty est super agréable à travailler !

Ma Suzanne...enfin!

Rappel des faits: pour mon anniversaire, Peg & Soph' ont eu la très bonne idée de m'offrir un patron et du tissu. Et pas n'importe quel patron ou tissu...non, la roll's, soit une "Suzanne" de chez Citronille et du Liberty. (histoire ici).
Et voilà, en ce samedi pluvieux, j'ai enfin ressorti ma machine pour coudre ma Suzanne. Toutefois, effrayée à l'idée de gâcher mon Liberty, j'ai travaillé mon patron avec un coton trouvé ce matin même chez Tissu Reine (où j'étais partie trouver des poignées de sac en bambou). Et je n'ai pas eu tort. Car, franchement, le patron de Suzanne, c'est une sacrée histoire. J'avais lu sur ce site consacré uniquement à ce patron qu'il posait des problèmes. En gros, le patron taille grand, très grand et les épaules tombent. Après réflexions, j'ai décidé de tailler et de coudre sans considérer le centimètre supplémentaire et de retirer les fronces dans le dos. Tu parles, Charles. Premier essai: la tunique a littéralement glissé de mes épaules jusqu'à la taille. Je me suis un peu énervée, désolée de ce gâchis. J'ai réfléchi, posé des épingles un peu partout pour voir comment reprendre la chose. Puis, j'ai décidé de tailler dans le vif du sujet. Ma première Suzanne a donc des coutures sur les épaules, seule solution permettant de sauver ma tunique (et ma pudeur).

Mais les images sont toujours plus parlantes:

Version nature morte

Version portée

Avec du jean, c'est parfait ! Et pour les connaisseuses, non ce tissu n'est pas un Liberty Lauren contrairement aux apparences. Ce n'est qu'une copie très réussie (à 5,90€ le mètre!).

(en haut, ma version, en bas, celle de ce site)

Maintenant que je maitrise la Suzanne, je vais tenter la même version avec mon vrai Liberty. Au passage, vous avez pu remarquer ma nouvelle coiffure et oui Isa, je porterai ma tunique mardi rien que pour toi!

Avertissement aux nombreuses lectrices de ce blog...

Non, je n'ai pas remisé ma machine à coudre, mi ma langue qui sait tout sur tout. J'ai juste accepté un travail (en plus de celui de LaCompagnie comptant déjà 39 belles heures) qui va me prendre tout (le reste de) mon temps pendant quelques temps, et même plus si le zèbre masqué que je suis arrive à ses fins. Pour le moment, mon projet est top secret. D'ici là, ma vie va ressembler à une longue liste d'heures de travail qui s'accumulent les unes aux autres. Mais, je vais prendre le soin de venir encore et toujours lire vos blogs, histoire de maintenir un lien avec la vie, la vraie! Bisous!

C'est mercredi, c'est cinéma.

Amoureuse de la mode, j'ai profité de mon congé maladie de la semaine dernière pour aller voir à la première heure le film d'Anne Fontaine "Coco avant Chanel".

Et bien, j'ai été drôlement déçue. C'est long et c'est bourré de clichés pour tenter d'évoquer le devenir de la créatrice..."oh! du jersey! oh! un camélia négligemment accroché sur le revêt de la veste de l'amoureux de Coco ! Oh! oui vraiment ces dames ont l'air de meringues avec leurs robes et leurs chapeaux, et ça Coco elle n'aime pas mais alors pas du tout!..."bref, c'est comme ça tout du long. Et puis, les flash back et flash over (?) à la fin...bahbahbah...c'est pas terrible. En revanche, Benoît Poelvoorde est très bon en homme triste et amoureux (trop tard). Audrey Tautou joue bien la fille de mauvaise vie sauvée par l'amour et sa force de caractère. Mais pour l'avoir vue en interview, elle ne joue pas. Elle a cette gouaille naturelle, en fait. Un peu déçue donc, même si j'ai aimé la restitution de l'époque, les costumes et les décors.

Après une longue réflexion, il semblerait que je ne sois ni une vache ni un cheval de course.

Un zèbre, en somme.

Et bien, sachez que les rayures du zèbre, contrairement à ce que je pensais bêtement, lui permettent de se cacher en vrai! En effet, elles "déforment tellement la silhouette du zèbre que personne ne le remarque". Un pur effet visuel, malin le zèbre!
Alors avec mon camouflage de zèbre, je vais donc avancer masquée et je vais essayer d'obtenir que je veux dans la vie.

C'est drôle, c'est amusant, ça fait sourire...et c'est bon pour un dimanche soir!

Je suis maladeeeeee, complètemmmmment maladeeeeeeee...

En fait, non, je ne suis pas malade.

Comme certaines l'ont lu, j'ai eu un petit arrêt maladie d'une semaine.

Que dire? Que je suis fatiguée et finalement  fragile (on dirait une porcelaine)? Que je subis un contre-coup? Que...bah...que oui, effectivement, c'est un peu tout ça. Comme tout le monde, je vis des émotions fortes, je m'accroche, je serre mes petits poings, je fais face. Et puis, un jour, je craque et j'angoisse. Angoissée, je le suis et je le serai toute ma vie. C'est pas une nouveauté. Je fais avec et puis parfois je ne peux plus. Et puis, ce n'est pas non plus un puits sans fond d'angoisse. Je remonte, je lutte. Je fais comme tout le monde.

Là, pour le coup, je n'avais pas prévu l'arrêt maladie d'une semaine. Juste, j'ai voulu oublier le boulot pour un jour mais ils (= les joyeux lurons de LaCompagnie) ont réclamé un arrêt officiel. Quand j'ai raconté mes soucis au médecin, tout simplement, sans en rajouter trop, bingo, j'ai gagné le gros lot! C'est à dire qu'elle (= le docteur) est prête à me faire autant d'arrêts "thérapeutiques" que nécessaires pour m'aider à passe ce cap et m'en sortir.
Pour l'instant, l'important, c'est de me sortir de LaCompagnie. Stop, c'est bon, j'ai donné, je vais aller voir ailleurs si j'y suis! Je suis presque déjà guérie, tiens donc!